Action du 11 septembre
L’année scolaire 2008/2009 est marquée par de nouvelles dégradations des conditions d’enseignement. La suppression de 804 postes se traduit par des classes plus chargées, des options supprimées, la multiplication des services partagés sur plusieurs établissements, des nominations hors discipline ainsi que le manque criant de professeurs remplaçants et ce dès la rentrée. De nombreux collègues ont d’ores et déjà refusé les heures supplémentaires en nette augmentation cette année (250 postes transformés en HS).
Les annonces de 13500 suppressions de postes au budget 2009 (11200 en 2008) laissent augurer pour notre académie d’une situation encore plus désastreuse pour la rentrée prochaine. C’est pourquoi dès maintenant, la mobilisation doit se construire afin de peser sur les orientations budgétaires qui seront votées fin octobre.
La réforme annoncée du lycée sera un enjeu majeur dans les mois à venir. Les premières annonces sont catastrophiques et prévoient la mise en place d’un lycée élitiste, sans ambition et qui a renoncé à la démocratisation de l’enseignement (réduction importante des horaires d’enseignement, individualisation des parcours de formation, autonomie accrue des établissements…) suivant la logique déjà à l’œuvre au collège (loi Fillon, socle commun et nouveaux programmes).
L’intersyndicale de l’éducation organise une journée nationale d’action le 11 septembre et propose :
-D’organiser des heures d’information syndicale dans tous les établissements (Penser à inviter tous les personnels, COPsy, personnels de vie scolaire…) afin de décider de modalités d’action à venir
-D’informer les parents et débattre avec eux des réformes et des enjeux pour l’éducation.
-De distribuer le tract de l’intersyndicale (en pièce jointe) en direction de l’opinion et/ou d’organiser des conférences de presse.
Cette journée s’inscrit dans un plan d’action qui doit amplifier la mobilisation pour peser sur le vote du budget et les réformes. Une journée d’action est programmée le 18 septembre autour des replacements et de la situation désastreuse des TZR.
La section académique du SNES