Les collègues, membres des jurys dans l’académie de Lille, ont pu le constater : les épreuves terminales du mois de juin 2023 se sont mieux déroulées qu’en 2022. Cette amélioration est à mettre au crédit du SNES-FSU de Lille qui a systématiquement siégé en Comités de Suivi des Examens depuis des années et y a porté les remarques et revendications des collègues.
Il est encore possible de faire mieux, et, comme tous les ans, le SNES-FSU de Lille a fait, le 4 octobre, un bilan extrêmement précis de la dernière session afin que les problèmes pointés par les collègues soient résolus.
A ce titre, les dernières annonces ministérielles pour le bac (programme et calendrier) sont intenables et montrent une méconnaissance totale du dossier : la préparation du grand oral et celle des épreuves écrites de spécialités devront désormais se mener de front et non plus successivement ; en revanche, le temps de préparation n’augmentera pas. Ajoutons à cela un vivier insuffisant pour les corrections en philosophie et en français (BTS, EAF, HLP, LCA). Dès lors, superposer quasiment ces épreuves, c’est prendre le risque d’un nouveau « baccatastrophe » ! Au Comité de Suivi des Examens, nous avons demandé une attention particulière pour les collègues de lettres et de philosophie et un choix académique de calendrier qui n’alourdisse pas la la charge de travail.
Concernant le DNB, nous sommes notamment intervenus sur les problèmes liés au nombre de correcteurs-rices, et au nombre de copies.
Odile Deverne et Sarah Chaudesaigues