PRENEZ
– une dotation exsangue,
– un mode de gestion peu transparent et dilatoire,
– une confusion entre autonomie de l’établissement et autonomie du chef d’établissement,
– 3 suppressions arbitraires de supports de titulaires en février sans travail précis sur le TRMD,
– un refus d’appliquer le code de l’éducation :
• en février, pas de vote de l’emploi de la dotation à l’ordre du jour du CA,
• en février, le vote sur l’ordre du jour du CA permet de l’ajouter,
• malgré le vote contre cet emploi de la dotation, pas de reconvocation du CA.
– rebelote en juin avec toujours aucune information suffisamment précise sur l’emploi de la dotation et sur les raisons des choix.
ET VOUS OBTENEZ
– 87 % de grévistes en février,
– des BMP de 18h ou plus finalement recréés pour remplacer les supports de titulaires mais des CSD de quotité inférieure ont parfois été nommés,
– au lieu d’un seul, deux professeurs dont il va falloir concilier les emplois du temps puisqu’il s’agit de postes partagés,
– des collègues très en colère,
– des élu.e.s qui, avec l’aide des collègues, donnent eux-mêmes/elles-mêmes des indicateurs pour permettre d’avoir une vue d’ensemble (nombre d’HSA, nombre d’heures en effectifs réduits, nombre d’élèves pris en charge).
Tout cela pour des raisons idéologiques et managériales :
– le mot TRMD est tabou,
– et surtout, il faut garder la main et des marges de manœuvre.
Il est vrai que la réforme du lycée et les dotations restreintes rendent la projection difficile ; il est vrai que la persévérance des élu.e.s à vouloir dialoguer tout en réclamant la transparence et l’application du code de l’éducation a permis des avancées. Mais restent des questions : quel TRMD est remonté en février au rectorat ? Quel est l’intérêt général dans tout cela ?