On nous promettait de la simplification ? Nous subissons une réforme inepte, nécessitant la réforme de la réforme de la réforme... Qu’il s’agisse des épreuves de spécialité, des programmes, de l’attestation de LV introduite au BO du 26 août 2021, des oraux de LV en section euro et de DNL, les modifications arrivent au fil d’une eau bien troublée et les questions restent nombreuses, chaque nouvelle « solution » créant un autre problème. Pire, le ministère a tenté de profiter des problèmes qu’il a lui même créés, avec le contrôle continu, pour nous contraindre avec des Plans locaux d’évaluation (inspirés et demandés par le SE-UNSA)… Bref, il n’y a que mépris des personnels et des élèves...
Le Snes-FSU toujours sur le pont !
Tout cela pourrait être désespérant mais n’oublions pas que nous sommes plus nombreux.ses que Blanquer et ses sbires, et que nous avons plus d’une parade dans notre sac :
– grâce aux outils donnés par le Snes-FSU, le PLE est vidé de son contenu dans de très nombreux établissements car les collègues, sur le terrain, ont su déjouer tous les pièges ;
– grâce à vos remontées, notre section académique a pu rendre publiques les dysfonctionnements de la session 2021 du bac, ce qui a conduit le rectorat à mettre en place des comités de suivi réguliers des examens ;
– sur cette base et grâce à vos nombreux témoignages, les représentant.e.s dans les comités de suivi peuvent intervenir pour défendre les conditions de travail des collègues, qu’il s’agisse des oraux ou des écrits (nombre de candidats, rémunération, calendrier, etc.). Vous pouvez lire sur le site les compte-rendus de nos interventions ;
– au niveau national, le Snes-FSU a porté au CHSCTM la question des conditions de travail des examinateurs et correcteurs.trices de l’EAF. Des avis ont été portés ; ils ont été votés à l’unanimité, à l’exception de l’abstention de l’UNSA.
Blanquer ne nous réduira pas au silence ; nous aussi, nous savons communiquer et notre contestation est devenue légitime aux yeux de nombreux parents et élèves qui, au premier abord, n’avaient pas vu les dangers de cette réforme. N’en restons pas là, nous sommes les plus fort.e.s !
Odile Deverne