Lycée Pasteur, Hénin-Beaumont
35 élèves par classe en 2de, ça ne passe pas !
200 personnes (profs, élèves et parents) à 13h le jeudi 9 février devant le lycée pour dénoncer la baisse de la DHG : 62 heures en moins au LGT et LP avec des effectifs rigoureusement stables ! Avec humour et en musique, le parvis s’est transformé en salle de classe avec, dans le rôle des élèves, les professeur.es mobilisé.es du lycée. La situation des classes de secondes, quasi toutes à 35 l’année prochaine (alors qu’il y a dix ans elles étaient à 25), avec les deux suppressions de postes d’enseignant.es, est ce qui préoccupe le plus. Au Rectorat rue de Bavay nous entonnerons "Ah qu’est-ce-qu’on est serré.es au fond de cette classe, chantent les secondes, chantent les secondes… » ! "
M. Molins pour le S1
Lycée Darchicourt, Hénin-Beaumont : l’enterrement des options !
En plein Bassin minier dont le renouveau a été annoncé et signé depuis plusieurs années par l’État, c’est encore la vision comptable qui frappe notre jeunesse ! Depuis l’annonce de la DHG qui nous a fait perdre 50 HP, le lycée Darchicourt a mis en place des actions. Le 2 février a eu lieu l’enterrement de nos options, suivi par des centaines de personnes. Le réabondement suite à l’audience au rectorat nous a permis de récupérer 7 HP et 9 HSA. Trop peu pour faire fonctionner nos options qui font la richesse de notre lycée ! Des options dégradées en ateliers, des premières en cours avec des terminales, la fin de la spécialité Latin, la réduction des dédoublements...
Trop c’est trop ! Le 2 mars les professeurs soutenus par les parents ont de nouveau fait grève et manifesté devant le Rectorat. La lutte continue.
S. Koenig et S. Beraud pour le S1
Lycée Marguerite de Flandres, Gondecourt : en colère !
Vendredi 27/01 : la DHG tombe et provoque une vive colère au lycée de Gondecourt : pour une prévision en baisse de 35 élèves, la dotation baisse de 80 heures dont 70 HP.
Lundi 30/01 : nous informons les représentants des parents et des élèves. Le soir même le CA vote contre la première proposition qui comprend 3 suppressions de postes et 4 CSD.
Mercredi 1/02 : au lendemain de la grève sur les retraites, nous sommes environ 90% à ne pas reprendre le travail. Le message à notre hiérarchie est clair : depuis la mise en place de la réforme Blanquer, les conditions ne cessent de se dégrader.
Ainsi, les effectifs dans les groupes augmentent jusqu’à devenir intenables ; le nombre d’HSA par prof explose (jusqu’à 3 ou 4 dans certaines disciplines !). Quand cela va-t-il s’arrêter ?
Jeudi 2/02 : en soutien, les élèves refusent d’entrer dans le lycée.
Jeudi 9/02 : la dotation n’ayant pas changé, le CA vote contre la deuxième proposition et les élus demandent une audience au rectorat. A ce jour, nous n’avons toujours pas de réponse.
S. Fusco pour le S1
Lycée Blaise Pascal, Longuenesse : on rogne sur nos groupes en 2de !
La baisse des moyens se poursuit au lycée Blaise Pascal. Après avoir perdu 6 postes l’an dernier, nous en perdons 4 cette année. Nous en sommes réduits, comme dans beaucoup d’établissements, à rogner sur nos groupes en seconde, ce qui passe très mal auprès des élèves, des parents d’élèves, et des collègues. Le premier conseil d’administration traitant de la répartition a été boycotté avec les parents d’élèves et les élèves. Deux votes contre la répartition ont suivi. Nous avons manifesté notre colère par un rassemblement devant le lycée le mardi 7 février. Une audience au rectorat s’est tenue le 10 mars où nous avons demandé que soient restitués dans la structure, avec les moyens afférents, les élèves que l’on fait arbitrairement disparaître d’une année sur l’autre en première, en terminale et entre la 1re et 2e année de BTS. Enfin, nous avons insisté aussi sur les conséquences néfastes que constituait la mesure de carte scolaire, autant pour les collègues concerné.es que pour l’institution elle-même.
S. Quéniart pour le S1
Lycée HQE, Calais : 435 heures en moins depuis 2018
Nous avons perdu 435 heures depuis 2018 et plus d’une douzaine de postes. Nous payons le « quoi qu’il en coûte » du gouvernement mais également sa politique d’aides aux grands groupes du CAC 40 ainsi que la hausse du budget militaire ! Nous avons orné les fenêtres de notre lycée de nos revendications, nous avons participé massivement aux grèves contre la réforme des retraites avec des panneaux contenant nos revendications spécifiques. Pour la 3e année consécutive, nous allons être reçus en audience au rectorat le 10 mars pour tenter de faire transformer des HS en HP afin de conserver le même nombre de collègues.
O. Carraud pour le S1