Refusons le travail gratuit !
Les pressions se multiplient en cette année de mise en place du PACTE, de volonté du ministère de diminuer le nombre d’heures de cours non remplacées, et d’obsession de nous faire travailler gratuitement ! Rappelons ici quelques droits qui garantissent le respect de notre statut et notamment de notre horaire défini de manière hebdomadaire par le décret de 2014 relatif aux ORS.
L’Heure de Vie de Classe obligatoire pour qui ?
L’Heure de Vie de Classe ne relève pas des missions du professeur principal rémunérées par l’’ISOE. Le PP n’est pas nécessairement l’animateur de cette HVC (les Psy-EN par exemple peuvent l’utiliser). Il s’agit d’un créneau mis à disposition des PP qui, lorsque l’HVC a lieu en plus du service hebdomadaire défini par la Ventilation de Service, doit être rémunéré en HSE.
Remplacer, si je le veux !
Remplacer un.e collègue ponctuellement lorsqu’on n’a pas signé le PACTE reste possible si cela nous arrange, donc sur la base du volontariat et avec rémunération en HSE. Hors signature du PACTE, un.e chef.fe d’établissement ne peut imposer de remplacement. Si une de nos classes est en sortie ou voyage scolaire et que notre cours est supprimé, le CE peut de manière anticipée (délai de prévenance d’au moins 48h ouvrables) déplacer ce cours avec cette classe sur un autre créneau de la même semaine. Une modification sur Pronote ne fait pas foi et ne contraint à rien. Seule une modification écrite de la VS remise en main propre contre signature et sans dépassement de l’horaire hebdomadaire revêt un caractère légal. À défaut, il convient juste d’être présent.e dans l’établissement sur le créneau libéré. Par ailleurs, si vous êtes en formation EAFC, pas d’heure à rattraper !
Les écrits font les bons amis
Avant de s’engager dans un projet, dispositif ou action pour lequel on souhaite être rémunéré.e, il est important de le déclarer à la direction, par écrit, avec la rémunération attendue. On ne s’engagera dans le projet que lorsque la direction aura fait un retour par écrit. On évitera le risque de s’entendre dire « y’a plus de sous... » et d’avoir travaillé gratuitement !
Sarah Chaudesaigues