Si la crise sanitaire a bien mis en lumière les difficultés des AED, que ce soit sur la question des conditions de travail, du manque d’effectif ou encore de la reconnaissance de leur travail et des rémunérations, l’administration continue de faire la sourde oreille :

En effet, quelques jours après la rentrée, les collèges et lycées sont déjà au bord de la rupture . En ligne de mire, toujours les vies scolaires qui sont submergées et doivent appliquer un protocole sanitaire ingérable en plus de palier les absences des nombreux personnels dans les établissements.
L’année dernière, les établissements avaient pu bénéficier de renfort avec des dotations supplémentaires, mais cette année il n’en est rien.

La rectrice a indiqué aux organisations syndicales, reçues en audience le 4 janvier, qu’il n’était pas prévu de dotations supplémentaires et a rappelé qu’en cas de difficultés et d’absences au sein des équipes, les AED pouvaient désormais effectuer des heures supplémentaires !

Au mois de novembre, le ministère a passé en force un texte permettant aux AED d’effectuer des heures supplémentaires (mal) rémunérées.
Cette mesure ne répondra jamais au manque de personnels des établissements, et pèsera lourdement sur les conditions de travail des AED, déjà bien mises à mal, qui effectueront ces heures au détriment parfois de leurs études, de leur vie personnelle voire même de leur santé !
Comble du cynisme, ces heures supplémentaires, qui ne répondent nullement aux exigences salariales pour la catégorie, sont proposées alors qu’une grande majorité d’AED se voient imposer à chaque rentrée un temps partiel !

TROP C’EST TROP !

Le moment est venu, dans le cadre d’une mobilisation large initiée par la FSU majoritaire, de faire entendre au ministre que nos collèges et nos lycées ne peuvent fonctionner ainsi, entre des protocoles ingérables, mépris, et déni de reconnaissance des AED !

Accès au communiqué intersyndical => C’est ici !