A la demande des organisations syndicales, un groupe de travail sur les LV3 a eu lieu vendredi 27 novembre.
Les représentants du Snes-FSU avaient préparé une déclaration sur la base des remontées de l’enquête faite auprès des collègues.
Le rectorat avait, en amont, envoyé un diaporama qui confirmait nos analyses, analyses que nous portons depuis plusieurs mois en instance, CTA, CAELVE. Les chiffres donnés sont éloquents et parlent d’eux-mêmes : -43 % en chinois, -40 % en Italien, -20 % en Japonais, -57 % en Néerlandais, -77 % en Polonais, -73 % en Portugais, -41 % en Russe, soit une moyenne de -40 % en LVC.
Le Rectorat n’a pas proposé de solution pour répondre à cette problématique ; de notre côté, nous avons redit nos demandes :
– code dérogatoire lorsque la LV n’est pas offerte par l’établissement de secteur
– dotation spécifique au prix coûtant
– campagne d’information
Le Snes-FSU continuera inlassablement à porter ces demandes aux niveaux académique comme national. Une première bataille est gagnée, lentement mais sûrement, celle du constat partagé. Nous continuerons à mener ce combat. Nous ne laisserons pas l’administration enterrer ce problème . Et si, en réunissant une commission, elle espérait s’en débarrasser, c’est sans compter sur notre détermination à vous soutenir dans le métier que vous avez choisi et que vous avez à cœur d’exercer.
Nous savons qu’il ne s’agit que d’une question de volontarisme ! Lorsque le rectorat veut à tout prix soutenir une offre de formation, il sait le financer.