Dur premier trimestre en lycée : des nouveaux programmes - connus tardivement- à préparer, de nouvelles épreuves de bac de 1re aux critères d’évaluation mal définis (peu de « sujets zéros disponibles dans certaines matières), une banque nationale de sujets qui n’a pas ouvert début décembre comme cela avait été pourtant promis... et de nombreuses questions sans réponse :
– Sur quels créneaux les épreuves doivent-elles être
organisées ?
– Qui assure les surveillances d’épreuves ?
– Quand trouverons-nous le temps de corriger les copies sans décharge de cours ?
– Mon ordinateur n’est ni performant, ni sécurisé, comment corriger des copies numériques en toute sécurité ?
À toutes ces questions légitimes, le MEN et le rectorat de Lille ne répondent rien et renvoient « au local ». Les proviseurs répondent de manières diverses et variées, en fonction de la résistance exercée par les collègues, soutenus par les sections Snes-Fsu locales.
Les réponses du Snes-Fsu sont plus claires : il faut réclamer en CA la banalisation du temps d’épreuves et du temps de correction ; une organisation des surveillances similaire à celle des épreuves finales ; la rémunération des corrections au même titre que les épreuves finales de bac ; la mise à disposition de matériel informatique suffisant sur le lieu de travail.
Mais ce ne sont que des pis-aller face à l’urgence de la situation : notre vraie réponse est la demande de l’abolition du CCF et des E3C, et un retour aux épreuves nationales, anonymées, et rémunérées correctement, et non à hauteur de 50€ par paquet de copies comme l’a annoncé le MEN !
Des analyses et outils de résistance : https://www.snes.edu/Les-lycees-dans-l-action.html
Le lien vers la pétition : https://www.snes.edu/Pour-la-suppression-de-la-premiere-session-des-epreuves-de-controle-continu-E3C.html
Sarah Chaudesaigues