Si la crise sanitaire a bien mis en lumière les problématiques relevant des conditions de travail, du manque d’effectifs et des salaires des enseignant.e.s, CPE, AESH et PsyEN, pour une fois les AED n’ont pas fait exception !
Indispensables au bon fonctionnement des établissements, placé.e.s en première ligne tout au long de la crise pour veiller à l’application du protocole sanitaire, mis.e.s à rude épreuve pour faire respecter leurs droits et leurs obligations de service, ils.elles font pourtant partie des 69% des personnels oubliés par les pseudos revalorisations et les politiques du gouvernement. Ces difficultés se sont traduites par plusieurs journées d’actions spécifiques, lors desquelles la mobilisation fut exceptionnelle.
La section académique a, par ailleurs, été sollicitée par des AED tout au long de de l’année, sur des questions de conditions de travail, de respect du temps de travail et des missions, de pressions managériales, de droits et obligations des personnels lors de la fermeture des établissements, et surtout d’inquiétude face à l’absence de perspective à l’issue des 6 années de contrat dans un contexte socialement et économiquement dégradé ! Le Snes-Fsu a, comme toujours, soutenu la catégorie et exigé de réelles mesures visant à améliorer les conditions de travail et la rémunération des AED.