Inutile de dire que nous sommes nombreux à nous interroger sur les modalités de cette rentrée après l’assassinat tragique de notre collègue.
Il n’est pas question de se soumettre à des injonctions d’où qu’elles viennent ; notre collègue est mort pour avoir exercé sa liberté de pédagogue, avoir assumé ses choix parce qu’il pensait que c’était profitable à ses élèves.
Les organisations syndicales sont reçues jeudi matin au ministère pour évoquer les modalités de cette rentrée. L’intersyndicale académique est reçue jeudi après-midi.
Le Snes-FSU demandera que les collègues aient un temps de concertation dans les établissements pour évoquer ensemble la reprise avec les élèves. Ce sont eux qui connaissent leurs élèves, qui ont établi un dialogue avec eux depuis septembre. Ils doivent donc recevoir le soutien de leur hiérarchie dans leurs décisions.