La section académique du Snes-FSU se bat pour améliorer les conditions de passation des oraux de l’EAF. À l’initiative de la FSU qui a présenté un rapport détaillé concernant les sessions précédentes dans toutes les académies, le CHSCT ministériel a rendu des préconisations le 3 décembre 2021 (https://www.snes.edu/article/eaf-ne-pas-y-laisser-sa-sante/). Fort de ce document, le S3 de Lille a porté des revendications au sein des différents comités de suivi des examens organisés par le rectorat et a obtenu des améliorations :
=> les convocations sont arrivées le 24 mai ;
=> les récapitulatifs ont été donnés le 10 juin ;
=> les oraux ont commencé le 23 juin.
La DEC, en envoyant les convocations bien en amont, a pu réajuster l’organisation et la répartition des oraux et écrits en fonction des difficultés rencontrées par les collègues et en établissant, avec les IPR, un équilibrage entre le nombre de copies et de journées d’oraux (y compris épreuves de spécialités).
Pour l’oral, des améliorations significatives sont à noter, grâce à nos interventions :
=> le nombre de candidat.e.s est passé à 11 par jour ;
=> la séquence de 5 jours d’interrogation a été à nouveau coupée par une pause d’un week-end ;
=> les candidat.e.s auront la plupart du temps été soigneusement accueillis par les personnels de surveillance des centres d’examen avec l’installation de salles de préparation.
Évidemment, de nombreux problèmes sont encore à résoudre : dématérialisation des copies, rémunération ridicule des oraux...
C’est en nous appuyant sur les recommandations du CHSCTMEN que nous parviendrons tous ensemble à obtenir les garanties pour faire passer l’examen dans de bonnes conditions.
La prise au sérieux de l’examen par l’institution est une nécessité absolue pour rendre sa valeur au baccalauréat.
Odile Deverne, Sébastien Quéniart