Le rectorat a réuni en janvier et en mai un Groupe de Travail (GT) dédié aux examens, qui a été l’occasion pour le Snes-Fsu de pointer les nombreux détails organisationnels (notamment le Grand Oral) sur lesquels l’administration risquait d’achopper. Fin mai-début juin, poursuivant ce travail, le Snes-Fsu a envoyé deux courriers, au DEC et à Mme le Recteur, pour alerter sur les dysfonctionnements qui se profilaient ; la FSU a profité d’un CHS-CT le jeudi 03 juin pour interpeller l’administration sur les risques psycho-sociaux engendrés par cette fin d’année chaotique : retards dans les convocations, dématérialisation des copies, instabilité permanente du cadre réglementaire, perte de sens du métier. Ces dysfonctionnements relèvent, on le sait, des choix délibérés du ministère mais le travail engagé par le Snes-Fsu permet de mettre l’administration face à ses responsabilités et d’empêcher le dérèglement complet dont rêverait sûrement le ministre.
Olivier Mathieu