Préparation du congrès du Snes-Fsu
Les retraité.e.s se sont réuni.e.s en AG le 5 février. Certain.e.s syndiqué.e.s s’étaient déplacé.e.s au S3, les autres intervenaient en visio. Après les présentations des rapports d’activité et financier et votes habituels, la discussion a porté sur les thèmes du congrès, déjà alors réduits à deux, pour prendre une tournure plus générale. Le rôle des retraité.e.s est à défendre. Le changement de terme : pension (= salaire continué) devenant, souvent, allocation, fait craindre que les retraité.e.s ne deviennent des variables d’ajustement budgétaire, d’autant plus que nous sommes souvent présentée.e.s comme celles et ceux qui n’ont subi aucune perte financière à cause de la crise sanitaire. L’abandon du statut professionnel ne doit pas nous reléguer au rang de citoyen.ne.s de 2de zone. Notre nombre croît dans la société mais notre représentation syndicale est délégitimée face au rôle croissant des associations. Le Snes-Fsu doit rester un syndicat de luttes et de transformation sociale. Il faudra rappeler haut et fort que le Snes-Fsu ne peut pas tendre vers un simple syndicat de service mais doit continuer à mettre en avant le combat social et politique. La réflexion sur la société est primordiale. Il faut que tous, actif.v.es et retraité.e.s, investissent le champ de la santé. La question de l’autonomie et de la dépendance est cruciale et concerne tous les âges de la vie. A ce titre, la crise actuelle pourrait être un levier d’engagement tant pour les actifs.v.es que pour les retraité.e.s. Une autre bataille commune devrait se jouer autour de la protection sociale particulièrement menacée.
Agnès Huret et Alice Achille