L’Assemblée générale a réuni 55 S1 de l’Académie qui ont fait le point sur la situation dans chaque établissement.

Sur les conditions de rentrée, le constat est éloquent : augmentation des effectifs (classes de seconde à plus de 30 élèves), groupes de LV à 30 voire 35 élèves, remise en cause des options, non respect des consignes formulées par les IPR en ce qui concerne l’organisation des enseignements.

Les conditions de travail sont particulièrement dégradées : emplois du temps éclatés pour les enseignants comme pour les élèves, TZR affectés sur 2 ou 3 établissements éloignés parfois de plusieurs dizaines de kilomètres, centaines de personnels précaires sur le carreau en fin de droits.

Le décret sur les remplacements est très largement refusé par les collègues ; le SNES doit proposer un mot d’ordre national clair tout en menant le débat avec les parents, les collègues afin de démonter la logique qui sous-tend ce texte : casse des statuts, aggravation des conditions d’exercice du métier, négation de la spécificité de l’acte pédagogique, refus de recrutements à la hauteur des besoins.

Au niveau de l’action, il semble important d’articuler les différents niveaux : interpro, fonction publique et éducation dans le cadre d’un plan d’action continu organisant une montée en puissance seule susceptible de faire reculer de manière significative le gouvernement. L’accord s’est fait sur la participation à la grève interpro du 4 octobre.

Sous le soleil, plus de 250 personnes se sont rassemblées à l’appel de l’intersyndicale place du Général de Gaulle à Lille pour un autre budget de l’éducation nationale. Ce sont encore 400 postes qui seraient menacés au budget 2006, ce qui ferait un total de près de 3000 postes en 6 ans !!! Les manifestants ont clairement exprimé leur détermination à poursuivre et amplifier l’action dans les semaines qui viennent.