Outre celle de l’accès à l’enseignement supérieur, le Ministère de l’Éducation nationale et celui de l’Enseignement supérieur sont en train de préparer des projets de réforme, qui affecteront à la fois l’organisation du baccalauréat et le fonctionnement des lycées.
Si la réforme de l’accès aux études supérieures n’est pas encore votée, sa mise en œuvre est déjà en route (!) avec des consignes déjà données dans les lycées. En revanche, on ne sait pas encore grand chose de la réforme annoncée concernant le baccalauréat et le lycée. Mais le ton est donné : réduire le nombre d’épreuves terminales, donner plus de place au contrôle continu, et réorganiser les lycées dès la rentrée 2018 en 2de. Des projets de « lycée modulaire » sont régulièrement évoqués par diverses organisations...
Le SNES-FSU a bien l’intention d’intervenir dans ce débat, sur la base de ses mandats et propositions, pour défendre sa conception du baccalauréat comme examen national, fondé sur des épreuves terminales et anonymes exigeantes. Un baccalauréat, premier grade universitaire, qui reste le seul « prérequis » pour l’accès à l’Université.
D’ores et déjà, vous trouverez sur le site national et sur le site académique :
A propos du Baccalauréat :
- une enquête en ligne, pour recueillir l’avis de la profession sur la situation actuelle et les pistes de réforme du baccalauréat ;
- un « vrai / faux » qui revient sur un certain nombre d’idées reçues concernant le baccalauréat ;
- une affichette pour les panneaux syndicaux :
A propos de la réforme de l’accès au supérieur :
- le communiqué de presse (SNES, SNEP, SNUEP, SNESUP / FSU) concernant les projets de réforme de l’accès à l’enseignement supérieur (notamment la question des « prérequis »).
- l’analyse du Snes-FSU sur cette réforme et des outils pour informer vos collègues, élèves et parents.
- un tract à distribuer largement :
- une affichette pour les panneaux syndicaux (en N et B et en couleur) :
Si vous souhaitez, avoir de l’aide pour animer une heure d’information syndicale, n’hésitez pas à nous contacter.
Le Snes-FSU appelle à informer et débattre dans les établissements des actions à mettre en oeuvre pour faire échec à ces réformes qui changeront en profondeur nos métiers, notamment dans nos relations avec les élèves, les familles ; qui constituent de véritables régressions parce qu’elles vont à l’encontre de la démocratisation du lycée ; et qui réduiront très probablement les horaires des enseignements d’où les risques importants de suppressions de postes. Il appelle aussi à ne pas se substituer aux Psy-EN et à ne pas barrer la route, pour nos élèves, à l’entrée à l’université, ce qui n’empêche pas de garder notre rôle de conseil.