Dernière minute : réunion des documentalistes mercredi 27 septembre à 14 h 30 au siège du SNES (209 rue Nationale à Lille)
Les affectations hors-discipline se multiplient depuis la rentrée, contre la volonté des collègues.
Il est inadmissible que les textes et les qualifications ne soient pas respectés, il est inadmissible de nier l’existence de professionnels, compétents, dont les missions ont été reconnues par la création d’un CAPES de documentation en 1990.
Nous vous appelons à diffuser massivement et à nous renvoyer dès à présent cette pétition : documentalistes, enseignants, non-titulaires, nous sommes tous concernés !
Nous prenons contact avec les IPR vie scolaire pour qu’ils prennent position sur cette question.
Documentaliste, c’est un métier !
Le CAPES de documentation a été créé en 1990 afin de reconnaître la nécessité de recruter des personnels qualifiés pour assurer les missions de documentation.
Le rectorat de Lille procède pourtant depuis quelques années, et avec un zèle particulier à cette rentrée, à l’affectation sur les postes restés vacants à l’issue du mouvement de TZR de Lettres, Langues, EPS ...non formés, non qualifiés et non volontaires, sans respect pour les textes, ni pour la profession !
Des contractuels ayant plusieurs années d’expérience, dont la qualification (Bac + 4 ou DEA) et la compétence sont reconnues, sont écartés pour de simples raisons budgétaires, le rectorat préférant faire pression sur de jeunes collègues titulaires, non spécialistes. Après tout, pour l’administration, il ne s’agit que d’ouvrir un CDI ! Or malgré ce qu’affirme l’administration, être documentaliste, ce n’est pas « ouvrir le CDI » !
L’académie de Lille a besoin de documentalistes, mais :
– le nombre de postes aux concours ne cesse de chuter (- 30 à l’interne, - 105 à l’externe (- 40 %)),
– les concours réservés ou examens professionnels ont disparu
– les capacités d’accueil des titulaires dans l’académie sont sous-estimées : les mutations interacadémiques envoient bon nombre de stagiaires dans d’autres académies, alors qu’il restait 52 postes sans titulaires à la fin du lois de juin.
Nous demandons que les capacités d’accueil pour le mouvement interacadémique et que le nombre de postes aux concours interne et externe soient revus à la hausse dès cette année
Nous demandons qu’il soit mis fin dès maintenant à ces affectations illégales et que les collègues ayant reçu une affectation et nommés contre leur gré en CDI réintègrent leur établissement pour y effectuer les remplacements conformes à leur qualification.
Nous demandons le réemploi des contractuels et vacataires licenciés.