Le groupe de travail consacré aux contractuels d’enseignement, d’éducation et d’orientation s’est réuni au ministère mercredi 22 janvier. Caroline Mordelet, secrétaire de catégorie non titulaire a participé à la délégation du SNES.
Les propositions du ministre comportent de réelles avancées, notamment en matière de rémunération. Les recteurs seraient tenus d’élaborer une grille de rémunération assurant aux contractuels en CDD comme en CDI une progression de leur indice de rémunération avec l’ancienneté. L’indice majoré 367 (1386,46 € mensuels net) deviendrait dès la rentrée 2014, l’indice minimum de rémunération des contractuels recrutés avec une licence ou sur la base de leur expérience professionnelle dans les disciplines professionnelles et technologiques.
Pour les contractuels titularisés, les règles de classement seraient modifiées : la règle « du butoir » qui avait pour effet le plus souvent de les priver de toute reprise d’ancienneté serait abrogée, demande que le SNES FSU n’avait cessé de porter lors des Comités techniques ministériels . Même si cette disposition est conditionnée au non versement de la prime d’entrée dans le métier, elle représente une nette amélioration. En effet, avec la nouvelle rémunération la prime sera récupérée en quelques mois.
Le décret de juillet 1989 concernant le recrutement de vacataires pour l’enseignement secondaire, statut particulièrement précaire, sera enfin abrogé comme nous l’exigions.
Toutefois, plusieurs points n’ont pas l’accord du SNES, notamment le renvoi de l’élaboration des grilles de rémunération aux recteurs, le refus de prendre le diplôme en compte dans le classement au sein de la grille.
D’autres soulevés par le SNES et la FSU n’ont fait l’objet d’aucune réponse, en particulier celles des conditions trop restrictives pour l’éligibilité aux recrutements réservés ouverts par la loi Sauvadet.
Vous trouverez sur le site du SNES les fiches remises par le ministère et le compte rendu de la réunion.
Une nouvelle réunion est prévue à la mi-février. Pour être applicables à la rentrée 2014, les mesures annoncées devront être inscrites dans différents décrets.
Les annonces du ministre sont à mettre au crédit de l’intervention syndicale déterminée du SNES et de la FSU. Fort de ces premières réponses, le SNES entend bien poursuivre son action pour obtenir de nouveaux progrès.