Pour la 4e année consécutive, l’organisation de l’oral d’HDA continue de poser problème dans nombre d’établissements, en alourdissant la charge de travail des collègues qui, en plus de leur service habituel, sont amenés à participer au jury.
Pour le SNES, le caractère local de l’oral, qui pèse significativement pour l’obtention d’un examen national, le DNB, génère des inégalités intolérables entre les personnels des établissements, notamment en termes de rémunération.
Sollicitée régulièrement sur ce sujet, la section académique rappelle que, si la participation au jury constitue une charge normale de service, il est légitime de revendiquer que l’organisation retenue tienne compte de la charge habituelle de travail.
1. En privilégiant la tenue des épreuves sur le temps de cours
2. Le cas échéant en obtenant des garanties sur le paiement d’HSE, qui peuvent être provisionnées dès le CA de préparation de rentrée. Il peut même être envisagé de financer la nécessaire concertation.
En ces temps de gel permanent du point d’indice, il faut en outre rappeler que le ministère a bien prévu une rémunération pour l’oral ... de 4,11 E de l’heure (arrêté du 13 avril 2012 : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=60259), qui constitue à la fois une insulte à notre métier, et une raison supplémentaire de réclamer l’abrogation de cette épreuve.
L’année scolaire 2014-15 devrait à ce titre être décisive, puisque le CSP devrait faire des propositions de programmes en juin 2015. L’occasion d’une remise en plat que le Snes ne laissera pas passer.