La grève du 6 septembre a permis de nous faire entendre sur les questions éducatives et de rentrée avant le grand rendez vous du 7 septembre sur les retraites, l’emploi et les salaires.
Il nous faut continuer à dénoncer les conditions inadmissibles rencontrées dans les établissements et le traitement méprisant dont nous faisons l’objet de la part de l’administration (la rectrice indiquant par exemple que l’encadrement des élèves s’améliore et que les stagiaires ne seront jamais seuls en classe pendant les 6 prochaines semaines, ou démentant dans la presse nos chiffres qui sont pourtant de source rectorale écrite …).
Une nouvelle fois, le rectorat triche sur les chiffres !
Les chiffres globaux de grévistes qui nous remontent font état d’un taux moyen de 35 %, loin en tout cas des 7 % du rectorat, pourcentage établi en fonction de l’ensemble des personnels (toutes catégories confondues, y compris les personnels des lycées professionnels qui n’étaient pas concernés par cette grève, les personnels en congés longue maladie, en congé maternité, et tous ceux qui n’avaient pas cours ce jour là...), alors qu’il faudrait faire le calcul par rapport aux personnels attendus ce jour là (il sera pourtant facile de constater la réalité de la mobilisation auprès de la trésorerie générale chargée des prélèvements de salaires).
La manifestation lilloise, très couverte médiatiquement, a rassemblé près d’un millier de collègues, celle de Boulogne une centaine. Tous ont promis de se retrouver demain à 14 h 30 Porte de Paris à Lille pour la mobilisation contre la réforme des retraites.
Logiciel Mozart : Le SNES appelle les personnels à ne pas signer de papier indiquant qu’ils sont grévistes (triste rappel de périodes sombres de notre Histoire !), c’est à l’administration de faire le constat de notre absence. En tout état de cause, l’absence de signature est une reconnaissance implicite de notre participation à la grève.