Un peu plus de 50 T.z.r. ont répondu à l’invitation de la section académique du S.n.e.s. pour une réunion le 8 octobre, afin de faire le point sur les différentes situations dans l’académie.
La rentrée s’est « relativement bien passée » ; les problèmes soulevés étaient le plus souvent des problèmes liés au fonctionnement des établissements (services entre 2 remplacements, ordres de missions, etc...) et non à l’affectation, sauf encore une fois pour des collègues
affectés en L.p. ou S.e.g.p.a. au mépris de leur statut.
Nous avons profité de cette réunion pour faire le point sur les services entre deux remplacements :
– les services que l’on peut imposer doivent être d’ordre pédagogique et dans le respect des qualifications (pas de C.d.i., de travail administratif, etc...)
– vous ne pouvez pas avoir de classes en responsabilité, sauf dans le cadre d’un dédoublement (vous pouvez être appelés à tout moment pour un remplacement !)
– vous n’êtes pas l’obligation de faire un remplacement au pied levé dans l’établissement (toutes les missions de remplacement doivent être accompagnées d’un ordre de mission émanant du Rectorat)
– quand vous êtes envoyés en remplacement, vous pouvez faire valoir un délai de 48 heures avant de prendre effectivement les élèves.
Bien sûr, tout ce qui est ci-dessus est l’interprétation du texte définissant les missions des T.z.r. ; en tout état de cause, si vous acceptez de faire autre chose que votre mission (le C.d.i. par exemple) :
– quel que soit le service, c’est une heure pour une heure (il est hors de question de vous demander de faire un service supérieur à celui de votre statut soit 18h ou 15h
– vous devez demander à avoir un emploi du temps validé par votre établissement (il est hors de question que l’on puisse vous appeler n’importe quand pour faire n’importe quoi)
– quand vous faites un remplacement, l’emploi du temps de la personne que vous remplacez se substitue au vôtre et ne vient pas en complément.
Il est important de faire respecter vos droits au sein des établissements. Il ne faut pas laisser de mauvaises habitudes s’installer qui laisseraient penser au chef d’établissement que tout est permis !