Suite à l’annonce faite par le rectorat de supprimer le groupe de travail affectant les TZR sur des suppléances à l’année ( la « phase d’ajustement » du mois de juillet), le SNES - FSU avait demandé une audience pour contester ce manque de transparence dans les affectations et pour protester contre cette mesure qui pénalisait une nouvelle fois les TZR.
Le motif avancé par le rectorat est d’ordre économique : puisque le rectorat va enfin respecter la loi et rembourser les frais de déplacement des TZR affectés à l’année, il prévoit de nommer les TZR au plus proche de leur établissement de rattachement administratif ou de leur domicile, sans tenir compte des préférences qu’ils ont pu émettre, et ce, sans les en avertir au préalable.
Lors de cette audience, le rectorat s’est obstiné sur la suppression du groupe de travail, s’arc boutant sur sa logique comptable et faisant fi de tous nos arguments : continuité ou préférence pédagogique, prise en compte des voeux émis par des collègues n’ayant pas obtenu de postes fixes.
Néanmoins, l’admnistration a répondu favorablement à l’une de nos revendications : nous avons en effet demandé à ce que le rectorat contacte l’ensemble des TZR afin qu’ils puissent modifier (s’ils le souhaitent) leur établissement de rattachement administratif dans le nouveau contexte de fusions des zones. Ainsi un collègue qui habite Arras, auparavant TZR de la zone de Lens Hénin-Beaumont, deviendra à la rentrée TZR de la zone Artois Ternois. Il peut-être intéressant pour lui d’obtenir un RAD plus proche de son domicile afin d’accentuer ses chances d’être nommé aux environs d’Arras.
Normalement, tous les TZR ont reçu un mail de la part du rectorat sur leur boîte Iprof leur demandant s’ils désiraient changer de RAD.
Si vous êtes dans ce cas, il y a un formulaire à remplir avant le 10 juin avec des vœux à émettre. Il faut donc se connecter rapidement. Il n’est pas certain que le rectorat accède à toutes les demandes, c’est la raison pour laquelle il est impératif de nous envoyer une copie des courriers afin que les commissaires paritaires puissent suivre chaque dossier lors des FPMA (formations paritaires mixtes académiques) qui se dérouleront à partir du 20 juin.