Madame le Recteur,
Les personnels du Lycée Lazare Carnot d’Arras ont appris la suppression une nouvelle fois d’une classe de seconde à la rentrée 2006. En effet, pour la quatrième année consécutive, une classe de seconde est donc supprimée dans l’établissement.

La baisse démographique, à elle seule, peut-elle expliquer cette hémorragie ?

Les personnels de l’établissement s’interrogent sur de nombreux points, et sont très inquiets de leur avenir.

– Le Lycée Lazare Carnot doit-il être le seul à supporter les conséquences de la baisse démographique ?
– La gestion informatique ne serait-elle pas, en partie, responsable de la diminution des effectifs ? Nous avons observé une chute importante depuis 2004, date de la mise en place de cette procédure d’affectation des troisièmes. Cette diminution est-elle réelle ou voulue ?
– Comment peut-on justifier cette fermeture alors que les familles n’ont pas encore formulé de voeux pour l’orientation en fin de troisième ?
– Dés lors, l’effectif des classes de premières n’est-il pas largement menacé, si celui des secondes n’est que de 120 ? Nous avons observé dans le passé la fermeture systématique d’une classe de première puis de terminale suite à la suppression d’une seconde.
– De plus ces fermetures vont de nouveau, et pour au moins trois ans, entraîner de nombreuses suppressions de postes de personnels.
– Ne veut-on pas affaiblir les filières STI, étant actuellement en phase de rénovation de programmes, voire les supprimer ?
– Ne veut-on pas affaiblir le Lycée Lazare Carnot dans la perspective de la reconstruction (légitime) du Lycée professionnel Jules Ferry ?
– De même, de nombreux investissements réalisés dans l’établissement pour sa mise en conformité ne sont-ils pas en contradiction avec vos choix qui laissent entrevoir une fermeture à moyen, voire court terme du Lycée Lazare Carnot ?

Le personnel du Lycée s’inquiète donc fortement de l’avenir de l’établissement, et nous demandons à ce que la situation soit clarifiée le plus rapidement possible.

Veuillez agréer, Madame le Recteur, l’expression de nos sentiments respectueux et dévoués.