Jusqu’à présent, la règle académique concernant les congés parentaux précisait que pour tout congé supérieur à 6 mois, l’agent (et dans la majorité des cas l’agente) perdait automatiquement son poste.
Depuis des années, les élu.es du SNES et de la FSU dénonçaient cette situation tant elle était injuste :
En effet, avec les importantes suppressions de postes subies depuis des années, la réaffectation dans le cadre du mouvement intra académique devenait bien trop souvent à un réel parcours du combattant, mettant ainsi en difficulté les personnels, notamment dans les plus petites disciplines ou encore celles qui sont particulièrement en tension. Cette situation et les difficultés dans le cadre des mutations contribuaient bien trop souvent à retarder le retour en établissement pour l’agent.e concerné.e, et donc au creusement des inégalités entre les femmes et les hommes dans nos métiers, compte tenu du fait que ces congés parentaux sont majoritairement pris par les femmes.
Dans le cadre des négociations relatives au plan d’actions en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, le SNES, avec la FSU, a porté la question des agent.es en situation de congé parental et a demandé à ce que les délais, avant la perte du poste, soient repoussés.
C’est par les interventions multiples et répétées, des représentant.es du SNES FSU, et de leur instances à porter la question dans les discussions, que le rectorat a finalement cédé et accepté que pour tous les congés parentaux pris à partir du 1er décembre 2023, l’agent ou l’agente en congé parental puisse être maintenu.e sur son poste pour une durée de 1 an (au lieu de 6 mois précédemment).
C’est une grande victoire obtenue par le SNES et la FSU en faveur des personnels et en faveur de l’égalité professionnelle !