Après le boycott de la CPC du 19 mars, cette commission portant sur les demandes de dérogation des MI-SE, ayant soit 7 ans de service, soit ayant atteint 29 ans ou encore n’ayant pas obtenu de diplôme depuis 3 ans, s’est avérée dès le début très difficile. En effet, l’administration soudain victime d’amnésie, a oublié la circulaire ministérielle d’octobre 1968, et prétendait qu’une délégation durait 6 ans. Il nous a d’abord fallu ferrailler pour remettre les pendules à l’heure.
63 surveillants demandaient une dérogation pour une année supplémentaire (18 d’entre eux nous avaient contactés) : Nous avons obtenu 15 dérogations dont 10 parmi les dossiers que nous avions. Les débats furent longs et difficiles : la défense des dossiers était souvent sous-tendue par les difficiles conditions de travail et d’études simultanées, la réussite universitaire ou les charges familiales des demandeurs. Les surveillants recrutés tardivement (reprise d’études) et atteints par la limite d’âge, furent ceux que nous avons défendus avec le plus de succès (10 dérogations sur 30 cas).
En fin de commission, nous sommes à nouveau fermement intervenus sur les conditions de suspension de quelques surveillants dont le dossier disciplinaire n’avance pratiquement pas, et sur le comportement de certains chefs d’établissement qui se comportent avec les surveillants comme des hobereaux.
La prochaine CPC se tiendra mi-mai, elle examinera les propositions de stagiarisation ou de renouvellement d’intérim, ainsi que les demandes de révision de notes administratives. N’oubliez pas de nous contacter si vous êtes dans l’un de ces derniers cas.
8 avril 2003